Un nouveau vaccin hexavalent disponible

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Publié le 08/04/2016

Crédit photo : Phanie

Hexyon est un nouveau vaccin hexavalent indiqué chez le nourrisson, à partir de 6 semaines et jusqu’à 24 mois, protégeant contre 6 maladies : la diphtérie, le tétanos, la coqueluche, la poliomyélite, les infections invasives à Hæmophilus influenzae b et l’hépatite B.

Comme pour tout vaccin hexavalent destiné au nourrisson, Hexyon s’administre en 2 doses (1 injection intramusculaire à 2 mois et 4 mois) et une dose de rappel à 11 mois. Il est remboursé à 65 % et son prix de vente est de 38,17 euros TTC (1 seringue préremplie + 2 aiguilles).

Commercialisé par Sanofi Pasteur MSD, ce nouveau venu vient concurrencer l’Infanrix Hexa, autre vaccin hexavalent commercialisé depuis 2004 en France par GlaxoSmithKline. Les deux vaccins sont peu différents. Les études d’immunogénicité ont montré une réponse vaccinale satisfaisante (supérieure aux seuils protecteurs prédéfinis) ainsi que la non-infériorité d’Hexyon pour l’ensemble des valences par rapport à Infanrix Hexa.

Quant à son profil de tolérance, il peut être « considéré comme satisfaisant et proche de celui du vaccin Infanrix Hexa, malgré une fréquence plus importante des réactions locales » en primovaccination (87 % vs 79 %), avance la Commission de la transparence. Les événements indésirables les plus fréquemment rapportés ont été des réactions au site d’injection (douleurs, érythème), une irritabilité et des pleurs.

L’originalité d’Hexyon réside dans sa présentation. En effet, contrairement à Infanrix Hexa, Hexyon n’a pas besoin d’être reconstitué : il se présente en seringue prête à l’emploi.

Avec Hexyon, Sanofi Pasteur MSD revient donc sur le marché de l’hexavalent. Rappelons que ce laboratoire avait déjà commercialisé en 2000 le vaccin hexavalent Hexavac, dont l’AMM a été suspendue en 2005.

Selon l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM), cette suspension a été décidée suite à la mise en évidence d’une mauvaise immunogénicité vis-à-vis de l’hépatite B, « pouvant entraîner une diminution de la protection à long terme contre cette maladie ».


Source : lequotidiendupharmacien.fr
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