Et si l'on vaccinait dans toutes les pharmacies du monde ?

Publié le 30/08/2016
vaccin

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Crédit photo : VOISIN/PHANIE

Un rapport de la Fédération Pharmaceutique Internationale montre qu’une personne sur huit pourrait être vaccinée si l'on s'appuyait sur le maillage pharmaceutique territorial de tous les pays du monde.

Dans le monde entier, il serait possible de vacciner une personne sur 8 en ayant recours à la vaccination en pharmacie. Telle est la projection présentée dans un rapport de la Fédération Pharmaceutique Internationale (FIP), dont le 76e congrès se tient jusqu’à jeudi à Buenos Aires, en Argentine (28 août-1er septembre 2016).

Pour réaliser cette estimation, la FIP a réalisé une enquête dans 45 pays. 44 % d’entre eux (soit 20 pays) ont déclaré que, potentiellement, il serait possible que la vaccination soit réalisée en officine (soit par des pharmaciens, soit par d’autres professionnels de santé se rendant dans l’officine). Au total, cela représente au moins 940 millions de personnes qui vivent dans des pays où plus de 193 000 pharmacies peuvent potentiellement offrir un accès à la vaccination. Ce qui, rapporté à la population mondiale, représente une personne sur huit. À noter que dans 13 des 45 pays étudiés, la vaccination est déjà autorisée en pharmacie. C’est le cas, par exemple, de l’Argentine, l’Australie, les Philippines, l’Afrique du Sud, le Royaume-Uni, les États-Unis, l’Irlande, le Portugal… Par ailleurs, le rapport constate que les messages d’information et de promotion de la vaccination, ainsi que le suivi du statut vaccinal des patients sont bien mieux diffusés dans les pays qui ont autorisé la vaccination en pharmacie. Les pharmacies dans lesquelles se pratique la vaccination sont également nettement plus engagées dans des campagnes de prévention de toute nature, et dans l’identification de personnes ayant un risque de santé. « Ceci n’est pas surprenant, mais cela prouve qu’en autorisant la vaccination en pharmacie (ou dans les locaux de la pharmacie), on améliore la couverture vaccinale des populations, mais aussi l’information du grand public sur les messages sanitaires », conclut le rapport.


Source : lequotidiendupharmacien.fr
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