Les réponses de nos avocats
Karim
Bonjour
Pourriez-vous me faire parvenir le mémo sur la délivrance des médicaments IVG en pharmacie de ville ?
Pourriez-vous me faire parvenir le mémo sur la délivrance des médicaments IVG en pharmacie de ville ?

Me Maud Geneste
Cher Docteur,
Pour les femmes ayant recours à une IVG médicamenteuse en ville, 3 mesures exceptionnelles mises en place en 2020 pendant l’état d’urgence sanitaire lié au Covid-19 ont été adoptées de façon pérenne au mois de février 2022.
Elles modifient les conditions de réalisation et d’accès à l’IVG médicamenteuses :
- allongement du délai de 7 à 9 semaines d'aménorrhée (5 à 7 semaine de grossesse) pour procéder à une IVG médicamenteuse hors milieu hospitalier ;
- possibilité de téléconsultation pour la prescription et la prise en charge des médicaments à base de mifépristone et de misoprostol avec délivrance en pharmacie de ville sur transmission de l’ordonnance par le prescripteur via la messagerie sécurisée ;
- suppression de l’obligation de la première prise des médicaments nécessaires à l’IVG en présence physique du professionnel de santé ; elle peut être effectuée en téléconsultation.
Ces dispositions sont applicables sous réserve du consentement libre et éclairé de la femme, et si son état de santé le permet.
Bien à vous
Article R2212-14-1 du Code de la santé publique:
"Le médecin ou la sage-femme procède à la délivrance à la femme des médicaments nécessaires à la réalisation de l'interruption volontaire de grossesse.
Par dérogation aux dispositions du premier alinéa, dans le cadre d'une téléconsultation mentionnée au 1° de l'article R. 6316-1, les médicaments nécessaires à la réalisation de l'interruption volontaire de grossesse sont prescrits par le médecin ou la sage-femme et délivrés par une pharmacie d'officine. Le médecin ou la sage-femme établit la prescription, indique sur l'ordonnance le nom de l'établissement de santé, public ou privé, avec lequel a été conclue la convention mentionnée à l'article R. 2212-9 et la date de cette convention et transmet l'ordonnance, par messagerie sécurisée répondant aux conditions prévues à l'article L. 1470-5 ou par tout moyen garantissant la confidentialité des informations, à la pharmacie d'officine désignée préalablement par la femme. Les médicaments sont délivrés à la femme de manière à garantir la confidentialité et, le cas échéant, de permettre de préserver l'anonymat de l'intéressée"
Pour les femmes ayant recours à une IVG médicamenteuse en ville, 3 mesures exceptionnelles mises en place en 2020 pendant l’état d’urgence sanitaire lié au Covid-19 ont été adoptées de façon pérenne au mois de février 2022.
Elles modifient les conditions de réalisation et d’accès à l’IVG médicamenteuses :
- allongement du délai de 7 à 9 semaines d'aménorrhée (5 à 7 semaine de grossesse) pour procéder à une IVG médicamenteuse hors milieu hospitalier ;
- possibilité de téléconsultation pour la prescription et la prise en charge des médicaments à base de mifépristone et de misoprostol avec délivrance en pharmacie de ville sur transmission de l’ordonnance par le prescripteur via la messagerie sécurisée ;
- suppression de l’obligation de la première prise des médicaments nécessaires à l’IVG en présence physique du professionnel de santé ; elle peut être effectuée en téléconsultation.
Ces dispositions sont applicables sous réserve du consentement libre et éclairé de la femme, et si son état de santé le permet.
Bien à vous
Article R2212-14-1 du Code de la santé publique:
"Le médecin ou la sage-femme procède à la délivrance à la femme des médicaments nécessaires à la réalisation de l'interruption volontaire de grossesse.
Par dérogation aux dispositions du premier alinéa, dans le cadre d'une téléconsultation mentionnée au 1° de l'article R. 6316-1, les médicaments nécessaires à la réalisation de l'interruption volontaire de grossesse sont prescrits par le médecin ou la sage-femme et délivrés par une pharmacie d'officine. Le médecin ou la sage-femme établit la prescription, indique sur l'ordonnance le nom de l'établissement de santé, public ou privé, avec lequel a été conclue la convention mentionnée à l'article R. 2212-9 et la date de cette convention et transmet l'ordonnance, par messagerie sécurisée répondant aux conditions prévues à l'article L. 1470-5 ou par tout moyen garantissant la confidentialité des informations, à la pharmacie d'officine désignée préalablement par la femme. Les médicaments sont délivrés à la femme de manière à garantir la confidentialité et, le cas échéant, de permettre de préserver l'anonymat de l'intéressée"
Maud Geneste - Avocat
1 rue Saint Firmin - 34000 Montpellier
https://www.ah-avocats.fr
m.geneste@ah-avocats.fr
Elisa63
Bonjour,
Suite à 3 interventions dont la dernière date de mai 2025 , j'ai été en arrêt de travail pendant 6mois et depuis un mois avant la dernière intervention je suis en mi temps thérapeutique
au départ cela se passait bien mais quand il a fallu prolonger le mi temps mon employeur et moi avons eu une altercation où il a critiqué mon état de santé et m'a accusé de ne pas être honnête
suite à cela on s'est tout de même mis d'accord sur le fait de poursuivre le mi-temps plutôt que de me mettre 100% en arrêt
il y a deux jours j'ai reçu une convocation a la médecine du travail sans explications de sa part , j'ai donc contacté cette dernière qui m'explique avoir reçu une lettre recommandée indiquant qu'il souhaite mettre fin au mi-temps
je n'ai toujours pas la capacité de reprendre à temps plein et je n'ai pas fini la rééducation , j'attends de voir la médecine du travail mais cela m'inquiète
que cela signifie t'il pour moi et la poursuite de mon contrat de travail ?
Suite à 3 interventions dont la dernière date de mai 2025 , j'ai été en arrêt de travail pendant 6mois et depuis un mois avant la dernière intervention je suis en mi temps thérapeutique
au départ cela se passait bien mais quand il a fallu prolonger le mi temps mon employeur et moi avons eu une altercation où il a critiqué mon état de santé et m'a accusé de ne pas être honnête
suite à cela on s'est tout de même mis d'accord sur le fait de poursuivre le mi-temps plutôt que de me mettre 100% en arrêt
il y a deux jours j'ai reçu une convocation a la médecine du travail sans explications de sa part , j'ai donc contacté cette dernière qui m'explique avoir reçu une lettre recommandée indiquant qu'il souhaite mettre fin au mi-temps
je n'ai toujours pas la capacité de reprendre à temps plein et je n'ai pas fini la rééducation , j'attends de voir la médecine du travail mais cela m'inquiète
que cela signifie t'il pour moi et la poursuite de mon contrat de travail ?

Me Maud Geneste
Cher Docteur,
L’employeur a légalement le droit de demander la fin du mi-temps thérapeutique à condition de justifier d’un motif d’organisation de service incompatible avec le nombre d’heures travaillées.
Il doit justifier sa demande par un motif légitime allant dans l’intérêt de l'officine.
Le médecin du travail va vérifier votre aptitude ou inaptitude médicale à votre poste de travail.
L’inaptitude médicale au travail peut être prononcée par le médecin du travail lorsque votre état de santé est devenu incompatible avec le poste que vous occupez. s’il constate qu'aucune mesure d'aménagement, d'adaptation ou de transformation de votre poste de travail n'est plus possible, le médecin du travail peut vous déclarer inapte à votre poste de travail
Suite à votre visite par le médecin du travail, vous allez certainement être convoqué par le médecin conseil de la sécurité sociale afin de contrôler l’avancée de votre état de santé, et la bonne adéquation du TPT avec votre temps de travail. Il appréciera l’intérêt et l’adéquation de la prolongation ou non du TPT. Il vérifiera si vous êtes apte à une reprise ou si votre état de santé ne vous permet plus de travailler à temps plein.
Bien à vous
L’employeur a légalement le droit de demander la fin du mi-temps thérapeutique à condition de justifier d’un motif d’organisation de service incompatible avec le nombre d’heures travaillées.
Il doit justifier sa demande par un motif légitime allant dans l’intérêt de l'officine.
Le médecin du travail va vérifier votre aptitude ou inaptitude médicale à votre poste de travail.
L’inaptitude médicale au travail peut être prononcée par le médecin du travail lorsque votre état de santé est devenu incompatible avec le poste que vous occupez. s’il constate qu'aucune mesure d'aménagement, d'adaptation ou de transformation de votre poste de travail n'est plus possible, le médecin du travail peut vous déclarer inapte à votre poste de travail
Suite à votre visite par le médecin du travail, vous allez certainement être convoqué par le médecin conseil de la sécurité sociale afin de contrôler l’avancée de votre état de santé, et la bonne adéquation du TPT avec votre temps de travail. Il appréciera l’intérêt et l’adéquation de la prolongation ou non du TPT. Il vérifiera si vous êtes apte à une reprise ou si votre état de santé ne vous permet plus de travailler à temps plein.
Bien à vous
Maud Geneste - Avocat
1 rue Saint Firmin - 34000 Montpellier
https://www.ah-avocats.fr
m.geneste@ah-avocats.fr
CLAIRE HERBST
Bonjour,
Biogaran annonce ne pas rétablir la remise à 40 convenue au début d'année. Sont ils dans la légalité alors que l'arrêté a été suspendu?
Merci
Cordialement,
Claire HERBST
PHARMACIENNE TITULAIRE A LANDSER
Biogaran annonce ne pas rétablir la remise à 40 convenue au début d'année. Sont ils dans la légalité alors que l'arrêté a été suspendu?
Merci
Cordialement,
Claire HERBST
PHARMACIENNE TITULAIRE A LANDSER

Me Maud Geneste
Cher Docteur,
Un arrêté rectificatif est attendu au Journal officiel (JO) dans les tout prochains jours, prévoyant que le plafond de remises sur les médicaments génériques serait à nouveau fixé à 40 % pendant une durée de 3 mois allant du 1er octobre au 31 décembre 2025.
Toutefois, s'agissant d'un plafond de remises que les fournisseurs ne peuvent excéder par année civile, les laboratoires sont libres d'appliquer des remises en deçà de celui-ci.
Bien à vous
Un arrêté rectificatif est attendu au Journal officiel (JO) dans les tout prochains jours, prévoyant que le plafond de remises sur les médicaments génériques serait à nouveau fixé à 40 % pendant une durée de 3 mois allant du 1er octobre au 31 décembre 2025.
Toutefois, s'agissant d'un plafond de remises que les fournisseurs ne peuvent excéder par année civile, les laboratoires sont libres d'appliquer des remises en deçà de celui-ci.
Bien à vous
Maud Geneste - Avocat
1 rue Saint Firmin - 34000 Montpellier
https://www.ah-avocats.fr
m.geneste@ah-avocats.fr