Spécial 30 ans

L’officine se met à l’heure de la RTT

Publié le 29/06/2015

Au début des années 2000, Martine Aubry est ministre de l’Emploi et de la Solidarité dans le gouvernement conduit par Lionel Jospin. Sous sa houlette, deux réformes bouleversant le monde officinal vont voir le jour : la mise en place de la Couverture maladie universelle (CMU) et l’instauration des 35 heures de travail hebdomadaires.

Progressivement, le temps de travail des salariés va passer à 37 heures en 2001, puis à 35 heures l’année d’après. « Les officines ont été obligées de revoir de fond en comble leur organisation du travail, et ce sont bien souvent les titulaires qui ont dû compenser les heures manquantes », expliquait en 2004 Christian Nouvel du cabinet d’experts comptables Fiducial. Et de souligner que « l’on ne ferme pas plus une officine le vendredi à 17 heures qu’un hôpital. Il fallait être bien aveugle pour ne pas percevoir les difficultés qu’allaient engendrer ce corpus de décisions législatives et réglementaires sur la réduction du temps de travail. »

Environ dix ans plus tard, Armand Grémaux, responsable du cabinet de recrutement Pharm-Emploi, observait que le temps partiel était devenu une norme pour les adjoints, et le temps complet de 35 heures par semaine tendait à devenir minoritaire.

C. M.

Source : Le Quotidien du Pharmacien: 3191