Spécial 30 ans

Les médicaments se mettent en ligne

Publié le 29/06/2015

C’est un feuilleton riche en rebondissements qui s’ouvre fin 2012 en même temps que la première pharmacie virtuelle. Une poignée de titulaires ouvrent des sites internet, structurent leur offre autant qu’ils tentent de sécuriser leur accès.

Portée au pinacle comme l’incarnation de l’officine moderne et le dernier rempart à la vente de faux médicaments sur Internet, mise au pilori comme la fossoyeuse de la même officine, la vente en ligne essuie bien des revers sur bien des fronts, y compris ordinaux. Jusqu’à ce que la loi du 2 janvier 2013 finisse par autoriser chaque titulaire d’une officine physique à vendre des médicaments en ligne, à l’exclusion des médicaments sous prescription.

Mais rien n’y fait, celle qui est souvent considérée comme une vitrine électronique de l’officine physique continue d’échauffer les esprits et d’alimenter les polémiques. On n’en compte pas moins 255 sites officiels actifs aujourd’hui. Au premier juillet, ils devront tous être dotés du logo commun à tous les sites européens. Mais en attendant, toujours pas d’arrêté de bonnes pratiques en vue pour encadrer leur fonctionnement.

M. B.

Source : Le Quotidien du Pharmacien: 3191