Près de 7 000 euros par an pour étudier la pharmacie au Canada

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Publié le 08/09/2016
Etudiants

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Crédit photo : Phanie

À l’heure de la rentrée universitaire, les étudiants canadiens sont particulièrement scandalisés par la hausse de leurs droits d’inscription. Ceux de la filière pharmacie devront ainsi s’acquitter de droits d’inscription à hauteur de 9 738 dollars canadiens pour l’année universitaire 2016-2017, soit environ 7 000 euros.

Les droits de scolarité dans les universités canadiennes ont atteint des « niveaux alarmants », selon la Fédération canadienne des étudiants et étudiantes, qui appelle à une journée de mobilisation le 2 novembre.

L’organisation, qui s’appuie sur les chiffres officiels de Statistique Canada, dénonce une hausse de 2,8 % pour cette rentrée 2016-2017, résultant du désengagement des provinces et de l’État dans le financement des universités. S’il en coûte en moyenne 6 373 dollars canadiens (4 401 euros) aux étudiants en frais d’inscription, le budget monte à 21 012 dollars (14 500 euros) en dentaire, à 13 858 dollars en médecine et à 11 385 dollars en droit. Les études de pharmacie arrivent en quatrième position avec 9 738 dollars (6 720 euros) l’année.

Rien d’étonnant donc, comme le rappelle le syndicat étudiant, à ce que la dette accumulée par un étudiant au cours de ses études atteigne en moyenne 28 000 dollars (19 300 euros). Une estimation basse pour les étudiants en pharmacie, note une association estudiantine.

Tous les étudiants ne sont pas égaux devant les frais de scolarité, selon qu’ils étudient dans l’une ou l’autre provinces du pays. L’Ontario détient ainsi la palme des études les plus chères. Des différences existent également selon qu’ils sont canadiens ou étrangers. Les droits d’inscription des étudiants français en premier cycle des universités du Québec ont ainsi triplé en 2015, pour atteindre 7 000 dollars (4 825 euros). Les Français qui payaient auparavant les mêmes droits que les Canadiens, restent toutefois privilégiés par rapport aux autres étudiants étrangers qui font face à des frais encore plus élevés.

 

Avec l’AFP.


Source : lequotidiendupharmacien.fr
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