Usage pratique des vaccins antiviraux

Publié le 03/11/2020

Les vaccins antiviraux constituent une part importante du calendrier vaccinal et des recommandations vaccinales prophylactiques, actualisées chaque année par le Ministère de la Santé (mars 2020) et auxquelles il faut se référer systématiquement. Face à la réapparition de maladies virales sous des formes épidémiques (par exemple de rougeole en 2017-2018), l’obligation vaccinale a été élargie en 2018 à onze valences (dont 5 virales) chez l’enfant de moins de deux ans (diphtérie, tétanos et poliomyélite auparavant + coqueluche, rougeole-oreillons-rubéole, hépatite B, infection par Hæmophilus influenzae B, pneumocoque, méningocoque C).Les effets secondaires de la vaccination restent généralement localisés au site d’injection (douleur, érythème, ecchymose, œdème, induration, etc.) ; les rares effets systémiques sont bénins et régressifs en quelques jours (fièvre, frissons, myalgies, céphalées, troubles digestifs, etc.). La survenue d’une forme atténuée de l’infection prévenue par un vaccin vivant reste exceptionnelle. Le taux de signalements iatrogènes, toutes gravités confondues, est de 1,25 cas pour 100 000 doses.Les vaccins gagnent à être administrés à des sujets porteurs de maladies chroniques et vulnérables à certaines infections qu’ils préviennent ou dont ils limitent la sévérité (ex : vaccination antigrippale chez un patient âgé ou insuffisant respiratoire). Leurs contre-indications restent limitées, soit, pour l’essentiel : risque de réaction allergique (anaphylaxie), infection fébrile sévère aiguë (tous vaccins), grossesse, immunodéficience (vaccins vivants).


Source : lequotidiendupharmacien.fr