Les infections urinaires basses - il s’agit en pratique de cystites - sont banales : sans prendre en compte les enfants et les personnes très âgées, leur nombre atteint 2 millions par an en France. Ainsi, environ une femme sur deux présente au cours de son existence un ou plusieurs épisodes de cystite aiguë, avec deux pics de fréquence : au début de l’activité sexuelle et après la ménopause. Chez l'homme jeune, ces infections sont rares mais, en revanche, la survenue à un âge plus avancé d'une maladie de la prostate (adénome, cancer) gênant la vidange de la vessie favorise ces infections.Par ailleurs, diverses situations favorisent la survenue d'une infection des voies urinaires dans certains sous-groupes de la population, présentant une malformation anatomique de l'appareil urinaire ou souffrant de lithiase (« calculs »), ayant une maladie neurologique empêchant une vidange vésicale complète (sclérose en plaques par exemple), ayant été récemment sondés ou ayant subi une endoscopie vésicale, ayant eu recours à certains médicaments (anticholinergiques, opiacés, neuroleptiques, etc.) ou encore présentant une glycosurie favorisant la multiplication des bactéries dans l'urine et donc l'infection.
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Publié le 15/02/2022
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Source : lequotidiendupharmacien.fr
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