Dans cette situation, une prostatite est très fréquemment associée à l’infection urinaire et la prescription sera établie au vu des résultats de l’ECBU. Si elle s’avère incontournable, l’antibiothérapie probabiliste repose sur une fluoroquinolone orale ayant une bonne diffusion prostatique, ou une céphalosporine IM (ceftriaxone) avec une durée du traitement variant entre 2 et 4 semaines.En cas d'allergie aux céphalosporines, il est possible de recourir à l'aztréonam ; l'association avec un aminoside est fonction de la gravité du tableau clinique et des résistances bactériennes observées localement, ou connues chez le patient. L'association sulfaméthoxazole-triméthoprime n'est pas recommandée en traitement probabiliste (forte prévalence des résistances acquises pour E. coli).La durée du traitement varie de 2 semaines pour les formes simples à 4 semaines, voire plus. La persistance de la fièvre et/ou la survenue de signes de gravité nécessitent de contrôler l'ECBU et de compléter l'imagerie (IRM/échographie par voie sus-pubienne/uroscanner) et, si l'antibiotique est adapté, de rechercher une cause locale.
Prise en charge d’une infection urinaire chez l’homme
Publié le 15/02/2022
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Source : lequotidiendupharmacien.fr
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