TESTEZ-VOUS

Questions de saison

Publié le 16/12/2013
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1. Banale, l’angine aiguë :

A) À une origine essentiellement virale ;

B) Est essentiellement due à la présence d’un streptocoque bêtahémolytique ;

C) Peut s’accompagner d’un syndrome abdominal (douleurs coliques, etc.) ;

D) Impose un recours systématique à une antibiothérapie ;

E) Peut compliquer une mononucléose infectieuse.

2. Le paracétamol est l’une des stars des rayons en cette saison froide. La connaissez-vous suffisamment ?

A) Il est antalgique, antipyrétique et faiblement anti-inflammatoire ;

B) Il bloque les cyclo-oxygénases comme l’aspirine ;

C) Il peut induire une cytolyse hépatique chez l’enfant au-delà d’une dose unique de 250 mg/kg ;

D) La posologie quotidienne maximale chez l’adulte est de 6 g ;

E) Un surdosage se traduit par s’observant dans les 24 heures.

3. La vaccination constitue l’arme prophylactique essentielle contre la grippe.

A) Les vaccins commercialisés associent trois anatoxines correspondant à celles reconnues comme les plus virulentes en fonction des observations de l’OMS ;

B) Les vaccins sont obtenus par culture du virus grippal sur des cellules de rein de hamster chinois ;

C) La vaccination est conseillée courant décembre, avant que l’épidémie ne concerne la France (statistiquement dès janvier) ;

D) Le vaccin antigrippal ne doit pas être administré à un sujet immunodéficient ;

E) L’immunité est acquise en dix à quinze jours.

4. Vous avez dit acide ascorbique ? Quel est le vrai ? Quel est le faux ?

A) La vitamine C ne doit pas être administrée en même temps que de l’huile de paraffine ;

B) Administrée à une dose supérieure à 3 g/j, elle peut être à l’origine de diarrhées ;

C) L’acide ascorbique peut être à l’origine d’une lithiase rénale ;

D) Il peut perturber le dosage de la créatinine ;

E) De fortes doses de vitamine C peuvent entraîner une hémolyse chez le patient déficitaire en G6PD.

5. Laryngites et épiglottites peuvent avoir des conséquences graves, notamment chez un l’enfant :

A) Chez un adulte, une dysphonie accompagnée de fièvre persistante évoque une laryngite virale ;

B) le « croup » est une laryngite diphtérique ;

C) une épiglottite aiguë se traduit notamment par de la toux ;

D) une épiglottite aiguë impose un traitement d’urgence ;

E) l’enfant atteint d’une épiglottite aiguë est positionné en décubitus dorsal afin de faciliter sa respiration.

Réponses : 1) A) oui ; B) non ; C) oui, notamment chez l’enfant ; D) non ; E) oui, dans le cas d’une angine pseudo-membraneuse.

2) À). oui ; B) oui ; C) non : 150 mg/kg ; D) non : 4 g ; E) Non, par des signes digestifs (nausées, vomissements, anorexie, pâleur, douleurs abdominales.

3) A) non : il s’agit de vaccins inactivés associant des virions fragmentés ou des Ag de surface de trois souches grippales ; B) non, par culture sur œuf embryonné (CI si intolérance aux protéines d’œuf) ; C) non, en octobre ; D) si : il peut l’être, notamment pour le patient VIH + ; E) non, en général en 2 à 3 semaines, pour une durée de 9 à 12 mois.

4) A) non ; B) non : dès la dose de 1 g/j ; C) oui ; D) oui ; E) oui.

5) A) oui, mais ce signe fait aussi évoquer un cancer pharyngolaryngé : un examen s’impose ; B) oui ; C) non, jamais de toux ; D) oui, avec hospitalisation en milieu spécialisé ; E) non, surtout pas : risque de mort subite.

par Nicolas Trouneur

Source : Le Quotidien du Pharmacien: 3055