Les biothérapies

Publié le 12/01/2015
Article réservé aux abonnés

Ce domaine thérapeutique en plein essor met à disposition des patients les plus sévèrement atteints des traitements de seconde intention.

Anti-TNFα.

Les anti-TNF (TNF : Tumor necrosis factor, une cytokine pro-inflammatoire) sont indiqués, seuls ou associés au méthotrexate, dans le traitement du psoriasis en plaques modéré à sévère, résistant aux autres traitements systémiques (ou en cas de contre-indications) et, souvent, dans le traitement du rhumatisme psoriasique : adalimumab (Humira), infliximab (Rémicade), golimumab (Simponi) et certolizumab pégol (Cimzia). L’étanercept (Enbrel) est indiqué dans le psoriasis en plaques modéré à sévère. Ils exposent à un risque d’infections (tuberculose, infections à pyogènes ou opportunistes) pouvant mettre en jeu le pronostic vital (cf. recommandations de l’ANSM). Leur prescription est réservée aux spécialistes ; adalimumab, certolizumab, étanercept et golimumab nécessitent une prescription initiale hospitalière valable un an ; l’infliximab est réservé à l’usage hospitalier.

Ustékinumab.

Cet anticorps monoclonal inhibiteur des IL-12 et IL-23 (Stelara, prescription initiale hospitalière annuelle de spécialiste) est indiqué en seconde ligne dans le traitement du psoriasis en plaques modéré à sévère résistant aux autres traitements systémiques (ou en cas de contre-indication ou d’intolérance à ces traitements) et dans le rhumatisme psoriasique.

Sécukinumab.

Cet anticorps anti-IL-17 devrait être bientôt disponible (Cosentyx).


Source : Le Quotidien du Pharmacien: 3144