Les mécanismes aboutissant à l’endométriose restent mal connus. Plusieurs théories existent pour expliquer l’apparition de la maladie mais aucune n’explique parfaitement toutes ses formes. L’hypothèse principale est celle de l’implantation de matériel utérin en raison de menstruations rétrogrades. Au cours des règles, du sang peut en effet remonter par les trompes de Fallope et parvenir à la cavité péritonéale, transportant avec lui des fragments d’endomètre, ou des cellules pluripotentes capables de générer de nouveaux foyers d’endomètre. Cependant, si les gynécologues estiment que 90 % des femmes ont des saignements rétrogrades, seuls 10 % d’entre elles développent des lésions d’endométriose. On suppose donc que des facteurs de susceptibilité individuelle (génétiques ou liés à certaines expositions environnementales) interviennent dans le développement de la maladie. Autre théorie proposée, celle de la transplantation de cellules endométriales par les voies lymphatiques, vasculaires ou suite à un acte chirurgical gynécologique (laparotomie, césarienne, épisiotomie). Enfin, la théorie d’une métaplasie n’est pas exclue. Cela signifie qu’un tissu normal péritonéal pourrait se transformer spontanément ou sous l’influence de facteurs hormonaux en tissu anormal « endométriosique ».
Des mécanismes à clarifier
Publié le 05/05/2020
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Source : lequotidiendupharmacien.fr
Article précédent
Une maladie gynécologique chronique
Article suivant
La douleur, symptôme principal
Une maladie gynécologique chronique
Des mécanismes à clarifier
La douleur, symptôme principal
Les facteurs de risque
L’impact sur la fertilité
Un retard au diagnostic
Prise en charge de l’infertilité
Le rôle du pharmacien