La prévalence des douleurs chez le patient cancéreux croît de 30 à 40 % aux stades initiaux de la maladie à 70-80 % lorsque la tumeur est évoluée. Ces douleurs, nociceptives et/ou neuropathiques, sont :
- Causées par la progression tumorale (infiltration progressive des tissus environnants avec distension des tissus mous, métastases - osseuses notamment -, envahissement des viscères, compressions ou lésions nerveuses péri-tumorales, neurolyse, ischémie locale, hypertension intra-crânienne, œdèmes, etc.) ;
- Iatrogènes (constipation, douleurs post-chirurgicales et cicatricielles, inflammation post-chimiothérapique ou post-radique, etc.) ;
- Liées à une comorbidité (escarres de décubitus, etc.).
Si le relargage de prostaglandines ou de cytokines pro-inflammatoires et de facteurs de croissance par les cellules néoplasiques, les infiltrats et la protéolyse locale participent au développement et à la diversité de ces douleurs, ces dernières sont, de plus, souvent amplifiées par une hypersensibilisation périphérique et centrale rendant insupportables des stimuli en principe anodins.
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