L’alternance des opioïdes prescrits optimise l’index thérapeutique d’un traitement antalgique devenu insuffisamment actif (résistance) : elle aussi limite l’importance de l’accoutumance, pallie à l’intolérance à certaines molécules ainsi probablement qu’à l’accumulation de divers métabolites.
Son rationnel repose sur deux mécanismes impliquant pour l’un les opio-récepteurs (les morphiniques n’auraient pas tous la même affinité pour les récepteurs : le changement entraînerait la mise au repos de certains sous-types et l’activation d’autres) et pour l’autre les métabolites des antalgiques (certains métabolites actifs seraient déplacés des récepteurs µ par des métabolites inactifs, ce qui réduirait l’activité antalgique).
En pratique, la rotation s’envisage en changeant d’opioïde en tenant compte des équivalences équi-antalgiques, ou, plus rarement, en changeant de voie d’administration (orale, transdermique, SC, IV sous forme de pompe à débit continu avec ou sans bolus).
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