Un diagnostic trop souvent tardif

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Publié le 04/12/2017
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Restant longtemps asymptomatique, le GAO est généralement mis en évidence à l’occasion d’une visite de contrôle chez l’ophtalmologiste qui porte son diagnostic sur quatre éléments :

- Une atteinte bilatérale mais généralement asymétrique du nerf optique avec éventuelle réduction du champ visuel ;

- L’absence d’uvéite ou d’une autre pathologie susceptible de léser le nerf optique ;

- Un angle irido-cornéen normal lors de l’observation par gonioscopie ;

- Une hypertonie oculaire (pression > 20 mmHg) (fréquente mais non constante).

Le spécialiste explore l’acuité et l’étendue du champ visuel, la PIO (mesurée par gonioscopie), l’angle irido-cornéen. Il examine le segment antérieur et la tête du nerf optique, mesure l’épaisseur cornéenne et pratique un examen du fond de l’œil. Toutefois, la mesure de la PIO n'est pas l’examen le plus pertinent : l'analyse de la tête du nerf optique semble être l'examen le plus performant.

Un dépistage systématique du glaucome n’est pas préconisé car il n’existe pas de test diagnostique spécifique à un stade précoce : la nécessité d’associer plusieurs tests alourdirait la stratégie de dépistage et constituerait une charge économique importante pour la société.


Source : Le Quotidien du Pharmacien: 3394