Chirurgie

Publié le 29/03/2022

Une résistance au traitement ou l’apparition de complications justifient un traitement chirurgical : de fait, passés 10 ans d’évolution de la maladie, plus d’un patient sur deux a subi une intervention afin de retirer le segment digestif le plus atteint. Cette proportion devrait toutefois tendre à diminuer avec la commercialisation de nouvelles biothérapies.Dans la MC où plusieurs segments du tube digestif peuvent être touchés de façon plus ou moins étendue, on limite au maximum la longueur des segments intestinaux réséqués, notamment au niveau de l’intestin grêle qui est nécessaire à la bonne assimilation des aliments.Les lésions de la RCH se limitant au côlon et au rectum, le chirurgien peut pratiquer une résection quasiment complète voire complète de ces segments, en raccordant la partie terminale de l’intestin grêle à l’anus, à la partie supérieure du rectum ou directement à la peau (anus artificiel). Lorsque l’intervention a permis de retirer la totalité ou la plus grande partie de la zone inflammatoire, le patient retrouve généralement un bon état général mais si une part importante d’intestin a dû pour cela être réséquée, ses capacités digestives sont réduites. Le risque de récidive après chirurgie est d’environ 40 % à 80 % à dix ans : il s’agit alors d’une évolution de novo de la maladie qui apparaît au niveau de l’anastomose.


Source : lequotidiendupharmacien.fr