L’indispensable trousse de voyage

Priorité aux présentations pratiques

Publié le 29/05/2012
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Grâce à des produits en mini-formats et présentations commodes, les trousses de voyage d’aujourd’hui sont plus complètes sous un plus petit volume. Petit inventaire de ce qui doit garnir cet indispensable du voyage.
La trousse de secours doit se conformer aux strictes exigences du contrôle aérien

La trousse de secours doit se conformer aux strictes exigences du contrôle aérien
Crédit photo : AFP

ENTRE les petites souples (pour les déplacements), dont certaines se fixent à la ceinture, et les rigides, plus volumineuses pour la voiture ou le séjour sur place, le choix des trousses de premiers secours, préremplies ou non, est large aujourd’hui (Pharmadose des laboratoires Gilbert, Nexcare de 3 M, Pharmavoyage, Asep, Medibox…). Les unes, polyvalentes, pour une personne ou familiales, contiennent le nécessaire pour des soins de premiers secours (pansements prédécoupés, compresses imprégnées, bandes, ciseaux…), mais sont plus ou moins complètes (couverture de survie, sac vomitoire, gants en vinyle…). Les autres sont spécifiques d’un type de voyage : plein air, randonnée, zones tropicales, nautique, sportif et même spécial marathon ou golf.

Facilité d’emploi.

Dans tous les cas, les présentations doivent être adaptées au voyage : ni flacons de verre, fragiles et encombrants, ni suppositoires qui risquent de fondre à la chaleur. Conseiller les formes solides : comprimés, gélules, sachets et surtout, pratiques quand on ne dispose pas d’eau, comprimés à croquer (aspirine aromatisée Merck Médication familiale) ou lyoc (Efferalgan orodispersible Upsa). Pas de pots de crèmes ou de gros flacons mais des formes unidoses qui prennent moins de place et se conservent mieux, notamment pour les collyres : sérum physiologique, Dacryosérum pour les conjonctivites, Vidisan anti-irritation Dos’Optrex pour le lavage oculaire. Des lingettes (antibactériennes, pour brûlures superficielles, après piqûres…) et des sachets-doses de médicaments à avaler (sirop pour la toux, gel pansement gastrique par exemple).

Voyage confort.

Pour éviter le mal des transports, on peut proposer des antihistaminiques en comprimés et en cas de contre-indication ou de préférence pour les méthodes douces, l’homéopathie (doses de Cocculine), des bracelets et pansements utilisant les principes de l’acupuncture, en boîtes de 2 ou 3 (Sea band pour enfants ou adultes, Transway, Medicates), ou un mini-roller à base d’huiles essentielles (Puressentiel) à appliquer sur les veines du poignet, des tempes et du cou. Pour les oreilles sensibles aux changements de pression : des bouchons d’oreilles spécifiques comme Quies avion.

Soleil prudent.

Les tubes ou flacons des produits solaires sont aujourd’hui plus petits et plus commodes (exemple : Réflexe solaire d’Avène en tube de 30 ml extra-plat). Conseiller ceux à indice de protection élevée et waterproof, au besoin qui protègent en même temps contre les méduses (Médusyl), et des baumes de protection des lèvres en sticks. Pour les coups de soleil, des pommades cicatrisantes de type Biafine, Lamiderm, Osmosoft brûlure, un pansement gras (Tulle gras), hydrocolloïde (Urgo brûlures, lingettes Quies) ou lipidocolloïde. Les autobronzants en lingettes (Capital soleil de Vichy) ou en petits tubes (Avène) sont pratiques.

Plaies et bosses.

Les dosettes d’eau oxygénée, de chlorhexidine et d’éosine permettent de nettoyer et désinfecter facilement une coupure ou une blessure superficielle. Le système le plus ingénieux (un « clic » libère le produit qui vient imbiber un petit coton à l’autre extrémité) garantit une application d’antiseptique précise et en douceur (Biopharma).

Pratiques aussi, les compresses imprégnées d’alcool ou de teinture d’arnica en sachets individuels, les lingettes pour bleus et bosses, le gel d’arnica en petit tube, les hémostatiques en pansements (Stop-Hémo de Brothier) ou en éponges de gélatine résorbable stérile (Bloxang de Bausch et Lomb), les sutures adhésives de type Stéri Strip 3 M ou Urgostrips. Parmi le vaste choix de pansements, penser aux hypoallergéniques (Cicatryl de Pierre Fabre) et aux sticks antiampoules, invisibles, à appliquer avant une randonnée (Compeed).

Eau pure.

Contre la turista, fléau des voyageurs, conseiller pansements intestinaux, antidiarrhéique antisécrétoire (de type racécadotril en gélules ou poudre pour enfants, sur prescription), ralentisseur du transit de type lopéramide (lyophilisats Johnson & Johnson), pour les petits, des sachets de réhydratation orale, probiotiques et prébiotiques, éventuellement un antiémétique (métopimazine en lyophilisats). Et en prévention, des comprimés effervescents pour désinfecter l’eau : Aquatabs conditionnés individuellement, Micropur (avec des ions d’argent pour conserver l’eau décontaminée), Opur, Hydroclonazone, et quand l’eau n’est pas claire, un filtre de type Katadyn. Plus des lingettes ou des doseurs hydroalcooliques pour le lavage fréquent des mains.

› ÈVE OUDRY

Source : Le Quotidien du Pharmacien: 2925