Modes de transmission

Publié le 16/03/2021

L’infection se contracte lorsque le virus entre en contact avec la muqueuse respiratoire, buccale voire ophtalmique. La transmission se fait avant tout par les gouttelettes chargées de particules virales émises en toussant ou en parlant. Elle passe par un contact rapproché (moins de deux mètres à un mètre, cela variant selon les études : la toux projette des particules à plusieurs mètres de distance) et durable (au moins 15 minutes) avec un sujet contagieux mais tout dépend de la charge virale du sujet émetteur, de la puissance d’émission des postillons et de leur quantité, etc. Quelque 80 % des transmissions sont le fait de 10 % des malades qualifiés de « supercontaminateurs » : certaines personnes émettent en effet beaucoup de postillons quand elles parlent ou qu'elles respirent et il suffit qu’elles portent une charge virale élevée pour qu’elles transmettent largement la maladie autour d’elles, sans avoir pour autant des symptômes visibles. Ces sujets sont souvent à l’origine de l’émergence de foyers de contamination (clusters). Ceci justifie l’intérêt du port d’un masque qui arrête les postillons et gouttelettes.
L’émission d’aérosols restant en suspension dans l’air explique que le virus, persistant ainsi parfois des heures dans un local non ventilé, puisse être contaminant par simple inspiration, d’où la nécessité d’aérer très régulièrement les locaux que partagent plusieurs personnes.
Le virus se transmet aussi par contact, ce qui impose une hygiène des mains rigoureuse et constante (lavage au savon, usage de soluté hydroalcoolique).
Qu’il présente ou non des signes cliniques, un sujet infecté est potentiellement contagieux. C’est deux jours avant l’apparition des symptômes et jusqu’à 7 à 10 jours suivant leur survenue que le risque est le plus important mais un sujet présentant une infection sévère ou infecté par certains variants reste contagieux plus longtemps.

Source : lequotidiendupharmacien.fr