Quelques définitions

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Publié le 21/05/2015

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L’épiderme est l’épithélium superficiel de la peau. Il contient la couche cornée, sur laquelle s’étale le film hydrolipidique de surface. Ce film permet de retenir l’eau à la surface de la peau, empêchant ainsi sa déshydratation. 90 % des cellules de l’épiderme sont des kératinocytes à l’origine de la production de kératine : la kératinisation contribue à la solidité de l’épiderme et à l’enrichissement lipidique indispensable à la régulation de l’hydratation cutanée. 8 % des cellules de l’épiderme sont des mélanocytes, qui sont responsables de la couleur de la peau.

Sous l’épiderme se trouve le derme, un tissu conjonctif dense de soutien (le « matelas de soutien »), compressible et élastique, qui confère à la peau sa résistance et son élasticité. Il contient les fibroblastes qui synthétisent le collagène et l’élastine, et la substance fondamentale composée entre autres de glycoprotéines, protéoglycanes et d’acide hyaluronique. Le collagène et l’élastine confèrent au derme sa solidité et son élasticité. Une molécule d’acide hyaluronique a un rôle de super-éponge : elle attire jusqu’à 1 000 fois son poids en eau.

Les rides d’expression sont celles qui marquent avec des contractions quotidiennes répétées : les rides horizontales du front, les rides du lion entre les sourcils, les rides de la patte-d’oie au coin externe des yeux, le sillon nasogénien entre le nez et les commissures des lèvres, les rides se situant au contour de la bouche. Les rides d’affaissement sont celles liées à la pesanteur.