Les principes du traitement
Le traitement de la coqueluche repose sur une antibiothérapie. Celle-ci a un effet limité sur l’évolution de la maladie mais permet d’éliminer la présence de la bactérie dans les sécrétions du patient et donc de diminuer les risques de transmission. En effet, la contagiosité est maximale durant la première semaine de toux. Elle dure trois semaines en l’absence de traitement, mais seulement cinq jours après le début d’une antibiothérapie efficace. C’est pourquoi le malade doit également être isolé pendant trois à cinq jours après le début du traitement ou durant toute la phase de contagion s’il n’est pas traité.
De plus, une antibiothérapie prophylactique est préconisée pour toutes les personnes de l’entourage proche du malade, quel que soit leur âge, si elles n’ont pas été vaccinées ou si leur dernière injection est trop lointaine pour les protéger. Cette prophylaxie n’est utile que si le dernier contact potentiellement contaminant remonte à moins de 21 jours. En pratique, il s’agit principalement des personnes vivant sous le même toit.Les macrolides en première intention
Le traitement curatif de la coqueluche des patients symptomatiques dans les 3 premières semaines repose sur les macrolides. Peuvent être proposés, chez les adultes comme chez les enfants : de l’azithromycine en une prise journalière pendant 3 jours ou de la clarithromycine en 2 prises quotidiennes pendant 7 jours. En cas d’intolérance aux macrolides, la seule alternative thérapeutique est le cotrimoxazole pendant 15 jours. En effet, les bêta-lactamines, bien qu’actives in vitro, sont inefficaces in vivo.
Le traitement prophylactique fait appel aux mêmes molécules, aux mêmes posologies.Une hospitalisation indispensable chez les tout-petits
En cas de coqueluche, les nourrissons de moins de 3 mois sont systématiquement hospitalisés, et ce pour plusieurs raisons. Tout d’abord, ils bénéficient ainsi d’une surveillance de leur état respiratoire ainsi que d’un traitement adapté. Ensuite, cela permet de prévenir les potentielles complications comme une déshydratation, une dénutrition, une surinfection, une encéphalite avec convulsions, une pneumonie, une détresse respiratoire ou encore, dans les cas les plus sévères, une défaillance cardiaque, rénale ou neurologique. Enfin, une hospitalisation peut s’avérer également nécessaire pour des nourrissons plus âgés mais qui tolèrent mal la maladie.
Le traitement repose sur l’antibiothérapie
Publié le 04/05/2021
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Source : lequotidiendupharmacien.fr
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