Contre-indications absolues, en dehors de la grossesse et de l’allaitement.
- Bêta-bloquants : les mêmes que par voie générale (asthme, insuffisance cardiaque, bradycardie importante, syndrome de Raynaud, majoration de l’effet hypoglycémiant des antidiabétiques…).
- Inhibiteurs de l’anhydrase carbonique : insuffisance rénale sévère, hypersensibilité aux sulfamides
- AINS : asthme aux AINS, ulcère gastro-duodénal, insuffisance hépatique ou rénale sévère.
Effets indésirables.
Par principe, les effets indésirables systémiques des principes actifs administrés par voie locale (collyre ou pommade) sont considérés, par analogie, comme pouvant être identiques à ceux induits après administration par voie générale (en pratique, leur survenue est rare, mais néanmoins toujours possibles). Seuls les principaux seront évoqués ici.
- Bêta-bloquants : arythmie, syncope, syndrome de Raynaud, dyspnée, toux, céphalées, fatigue, étourdissement, dyspepsie, diminution de la libido…
- Inhibiteurs de l’anhydrase carbonique : altération du goût, céphalées.
- Alpha-2 adrénergiques : rougeur oculaire, céphalées, asthénie, sécheresse de la bouche.
- Parasympathomimétiques : myosis, spasmes transitoires de l’accommodation, augmentation de la sécrétion lacrymale, vasodilatation conjonctivale.
- Prostaglandines : céphalées, prurit oculaire, hyperhémie conjonctivale ; en utilisation prolongée, les prostaglandines peuvent entraîner une modification de la couleur de l’iris (brunissement provoqué par augmentation de la teneur en mélanine), qui risque d’être d’autant plus gênante si les instillations sont unilatérales.
- Anti-inflammatoires non stéroïdiens : manifestations allergiques chez les sujets atopiques (crise d’asthme, œdème de Quincke).
- Aminosides : réactions de sensibilisation.
- Ranibizumab : infection oculaire ou périoculaire.
À savoir : la présence d’un ou plusieurs conservateurs dans un collyre peut entraîner la survenue d’une irritation oculaire.
Interactions médicamenteuses.
Les principes actifs administrés en collyre peuvent, théoriquement, prendre part à des interactions systémiques, bien que les quantités instillées soient minimes.
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