S’installant tôt dans l’existence (20-30 ans), l’arthrose demeure longtemps infra-clinique puis ses signes se développent progressivement. Au début, ils ne concernent guère qu’une ou deux articulations : la maladie, à ce stade, est découverte à la suite d’un examen radiologique ou en raison de douleurs articulaires aggravées par une mobilisation intensive et réduites voire abolies lorsque l’articulation demeure au repos (toutefois, quelque 30 % des patients se plaignent de douleurs nocturnes). Leur intensité varie selon la localisation de la détérioration articulaire, l’âge et le climat (la symptomatologie algique est plus aiguë lorsque la pression atmosphérique est basse et/ou si l’hygrométrie augmente). Sont aussi décrits un gonflement, une limitation du jeu articulaire, des « craquements ». Une raideur suit souvent l’inactivité : persistant moins d’une demi-heure, elle cède à la mobilisation.La « souplesse » de l’articulation diminue au fur et à mesure que la maladie progresse et affecte d’autres articulations ; la composante douloureuse s’intensifie et une sensation de frottement entre les surfaces osseuses apparaît. Les ligaments deviennent plus lâches, l’instabilité articulaire augmente, des déformations surviennent.La clinique permet de repérer les articulations atteintes (déformation, modification des attitudes, des mouvements, etc.) et l’interrogatoire d’évaluer la douleur. Complétant l’examen clinique, l’imagerie radiologique révèle généralement le pincement articulaire, l’ostéo-condensation, la présence d’ostéophytes (prolifération anormale de tissu osseux) et de géodes - une échographie est toutefois plus sensible pour le dépistage des ostéophytes des doigts -.La vitesse de sédimentation est généralement normale ; la ponction articulaire ramène un liquide stérile, peu voire non inflammatoire.La prescription a pour but de diminuer les manifestations symptomatiques de la maladie - notamment la douleur - mais elle doit également maintenir aussi fonctionnelles que possible les articulations. Elle s’accompagne de mesures d’hygiène de vie et s’adapte aux contraintes psychologiques d’un patient qui y devra y demeurer observant sa vie durant.
Chez le médecin
Publié le 15/12/2020
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Source : lequotidiendupharmacien.fr
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