L’asthme évolue généralement de façon silencieuse : s’il n’est évident que lors des épisodes paroxystiques (« crises ») associés à une obstruction bronchique aiguë, il est toutefois parfois révélé par une toux sèche (ou, rarement, productive) persistante, une dyspnée d’effort, des réveils nocturnes, une sensation d’oppression thoracique, etc.Pouvant survenir chez tout sujet asthmatique, quel que soit le stade de la maladie, la crise se traduit par une dyspnée qu’accompagnent une toux sèche, un essoufflement avec des sifflements respiratoires (sibilances), le tout sur fond d’oppression thoracique. Durant généralement quelques heures, elle se conclut par la production d’expectorations visqueuses. La dyspnée est parfois continue, notamment lorsque la maladie évolue depuis des années sans contrôle thérapeutique.La formation de bouchons muqueux bronchiques réduisant la ventilation entraîne l’affaissement des alvéoles pulmonaires (atélectasie) dans une zone plus ou moins étendue, à l’origine d’une hypoxémie. Un épanchement d’air dans la cavité pleurale (pneumothorax) ou dans le médiastin (pneumomédiastin) complique parfois une crise violente.
Au plan clinique
Publié le 12/01/2023
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Source : lequotidiendupharmacien.fr
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