Après pénétration dans l’arbre respiratoire, le germe se fixe sur les cellules ciliées de la trachée et des bronches où il se multiplie. Il sécrète des adhésines et des toxines ayant chacune leur mécanisme d’action propre. La toxine cytotrachéale, par exemple, agit sur l’épithélium respiratoire en détruisant le mécanisme de clairance ciliaire et en empêchant de façon durable sa réparation ; elle induirait la synthèse d’interleukine-1 (IL-1) qui stimulerait elle-même la synthèse de monoxyde d’azote (NO) toxique pour les cellules épithéliales. Ces toxines spécifiques paralysent les cils des cellules épithéliales, empêchent l’évacuation du mucus et provoquent les signes cliniques inflammatoires de la maladie : la coqueluche est donc, globalement, une infection toxinique.
Physiopathologie
Publié le 30/03/2023
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Source : lequotidiendupharmacien.fr
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