Vigilance requise

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Publié le 06/11/2014
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Contre-indications absolues, en dehors de la grossesse et de l’allaitement.

Les opioïdes sont contre-indiqués en cas de dépression respiratoire sévère ou d’obstruction sévère des voies aériennes. L’emploi d’Instanyl ou de Pecfent est déconseillé en cas de radiothérapie antérieure du visage ou d’épisodes récurrents de saignements de nez.

Les triptans sont contre-indiqués en cas de pathologie cardiaque ischémique (angor, infarctus du myocarde…), ainsi qu’en cas d’hypertension artérielle non contrôlée.

Effets indésirables.

Fentanyl : douleurs et irritations de la muqueuse buccale (pour les formes administrées par cette voie), sensation de gêne nasale, rhinorrhée et épistaxis (pour les solutions pour pulvérisation nasale), troubles neurologiques (somnolence, étourdissements, perte de connaissance, convulsions), troubles digestifs (nausées, vomissements, douleurs abdominales, constipation), effets cardiorespiratoires (dépression respiratoire, hypotension).

Triptan : sensations d’oppression dans la poitrine, nausées, vertiges, somnolence, fatigue, élévation de la pression artérielle.

Les interactions médicamenteuses.

Fentanyl : association contre-indiquée avec les IMAO, risque d’augmentation de l’effet dépresseur respiratoire en cas d’association aux benzodiazépines, myorelaxants, antihistaminiques sédatifs, barbituriques, boissons alcoolisées, ainsi qu’aux inhibiteurs puissants du cytochrome CYP3A4. Les effets du fentanyl peuvent être diminués en cas de prise concomitante de buprénorphine (traitement de substitution aux opiacés).

Triptans : prudence avec ceux qui sont métabolisés par un cytochrome P450. Les inducteurs enzymatiques en diminuent les effets. Il ne faut pas associer un triptan avec un inhibiteur sélectif de la recapture de la sérotonine en raison du risque de survenue d’un syndrome sérotoninergique.


Source : Le Quotidien du Pharmacien: 3129