Le traitement de l’AAG constitue une urgence médicale nécessitant une hospitalisation. L’administration d’un bêta 2mimétique de courte durée d’action à forte posologie est réalisée par nébulisation (Ventoline, Bricanyl : aérosolthérapie avec oxygène médical comme vecteur) ou, en cas de résistance, par voie parentérale (SC voire IV à la seringue électrique, sauf antécédents d’arythmie cardiaque). Exceptionnellement, certaines équipes recourent dans les situations extrêmes à l’injection d’adrénaline.
Un corticoïde est administré par voie intraveineuse (éviter les présentations contenant des métabisulfites allergisants et les corticoïdes fluorés). L’expérience fait recourir à l’hydrocortisone ou à la méthylprednisolone. L’action requiert 6 à 12 heures ; l’administration est poursuivie quelle que soit l’évolution de la maladie, avec relais précoce par voie locale (inhalation).
Les atropiniques en aérosolthérapie potentialisent probablement l’action des bêta sympathomimétiques.
L’oxygénothérapie est de règle car le patient est constamment en hypoxémie. Une ventilation mécanique est envisagée en cas de nécessité absolue. Une hydratation s’impose, avec, si besoin, alcalinisation plasmatique.
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