L’asthme évolue de façon plus ou moins silencieuse : il n’est évident que lors des épisodes paroxystiques (« crises ») correspondant à un épisode d’obstruction bronchique aiguë. La crise se traduit par une dyspnée qu’accompagnent une toux sèche et des sifflements respiratoires (sibilances), sur fond d’oppression thoracique. Durant généralement quelques heures, elle se conclut par l’émission d’expectorats visqueux.
Une toux sèche (ou, rarement, productive) peut révéler l’asthme, notamment chez l’enfant, en cas d’asthme nocturne ou d’asthme d’effort. La dyspnée est parfois continue, notamment lorsque la maladie évolue depuis des années sans traitement.
La formation de bouchons muqueux bronchiques réduisant la ventilation entraîne l’affaissement des alvéoles pulmonaires (atélectasie) dans une zone plus ou moins étendue, à l’origine d’une hypoxémie. Un épanchement d’air dans la cavité pleurale (pneumothorax) ou dans le médiastin (pneumomédiastin) peut compliquer une crise violente.
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