Rappel épidémiologique

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Publié le 05/05/2014

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Le cancer de la prostate constitue un problème de santé publique majeur dans les pays occidentalisés. En France, il est le plus fréquent des cancers masculins (environ 71 000 cas sur 206 000 cancers affectant l’homme) : avec environ 8 700 décès/an, il constitue la deuxième cause de décès par cancer chez l’homme et la quatrième cause de l’ensemble des décès. Sa mortalité, d’environ 13,5/10 000, est en régression depuis les années 1980 en raison d’un dépistage plus précoce (expliquant que son incidence ait explosé depuis lors pour atteindre 121/100 000). Très rare avant 50 ans, il est diagnostiqué en général vers 70-71 ans.

Ce cancer peut être héréditaire (5 % à 10 % des cas : de nombreux gènes de susceptibilité lui sont associés) ou sporadique. Son développement est hormonodépendant, mais divers autres facteurs pourraient initier la prolifération cellulaire : agents infectieux (virus), toxiques (ex : cadmium, chlordécone), inflammation chronique de la prostate (prostatite), régime alimentaire, etc.