Quelques cas particuliers

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Publié le 07/12/2017
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Grossesse et allaitement

Les substituts nicotiniques peuvent être utilisés au cours de la grossesse chez les femmes très dépendantes, avec l’objectif d’un arrêt complet du tabagisme et du traitement avant le 3e trimestre. Cela sous contrôle médical. En cas d’allaitement, on peut utiliser les formes orales ou la forme inhaleur juste après la tétée, en s’abstenant durant les 2 heures qui précèdent la tétée suivante.

Les patchs sont déconseillés durant l’allaitement.

Le bupropion et la varénicline sont déconseillés lors de la grossesse et de l’allaitement, essentiellement en raison d’une absence de données.

Insuffisance rénale ou hépatique

La prudence s’impose en ce qui concerne le bupropion chez les sujets présentant une insuffisance rénale ou hépatique légère à modérée. Dans ces cas, la posologie recommandée est de 150 mg par jour.

La posologie de la varénicline pourra être réduite à 1 mg une fois par jour chez les insuffisants rénaux sévère (clairance de la créatinine inférieure à 30 ml/mn).

Prudence également en cas d’insuffisance rénale ou hépatique sévère pour les substituts nicotiniques.

Personnes âgées

Prudence dans l’emploi du bupropion, en raison d’une possible augmentation de la sensibilité et sans dépasser 150 mg par jour en une prise.

La résorption de la nicotine à partir des dispositifs transdermiques peut être diminuée chez ces sujets.


Source : Le Quotidien du Pharmacien: 3395