Les mécanismes d’action des divers médicaments antiparasitaires ne sont pas toujours totalement éclaircis, mais concernent le plus souvent une activité dite neurotoxique.
Le benzoate de benzyle paralyse le système nerveux des acariens.
Les pyréthrines augmentent la durée d’ouverture des canaux sodiques voltage-dépendants et induisent une dépolarisation cellulaire.
Le butoxyde de pipéronyle agit en synergie avec les pyréthrinoïdes en inhibant les enzymes du parasite responsables de leur dégradation.
Le méthoprène est un analogue des hormones juvéniles des insectes ; il agit en bloquant les stades de développement larvaire du pou et a une action lenticide.
Le malathion est un organophosphoré inhibiteur de l’acétylcholinestérase, ce qui perturbe la transmission de l’influx nerveux.
L’ivermectine interfère avec des canaux chlorure glutamate dépendants (n’existant pas chez les mammifères), entraînant une hyperpolarisation des cellules nerveuses et musculaires des parasites, une paralysie et la mort de ces derniers.
L’énoxolone possède des propriétés anti-inflammatoires de type corticoïde mimétique et freine la synthèse de l’histamine.
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