Chez le médecin

Par
Publié le 23/01/2017
Article réservé aux abonnés

Certains symptômes de l’intolérance alimentaire sont proches sinon identiques à ceux de l’allergie alimentaire. Un point important qui les différencie est représenté par la quantité de produit nécessaire au déclenchement des symptômes : très faible dans le cas de l’allergie, en général relativement important dans le cas de l’intolérance alimentaire.

Le diagnostic de la maladie cœliaque est posé grâce à une combinaison d’arguments :

- Cliniques : le tableau est très variable, allant de la forme asymptomatique à la malnutrition sévère. Les manifestations les plus communes sont des douleurs abdominales, une diarrhée chronique, un amaigrissement, des pathologies osseuses, une anémie et une asthénie.

- Sérologiques : en cas de suspicion de maladie cœliaque, on recherche certains anticorps, prioritairement les antitransglutaminases (test le plus spécifique et le plus sensible), les anticorps antiréticulines, antigliadines et anti-endomysium.

- Histologiques : lorsque les tests sérologiques sont positifs, des biopsies de l’intestin grêle sont indiquées, qui seules permettent de confirmer le diagnostic (atrophie villositaire duodénojéjunale) et de commencer le régime sans gluten.

Des tests biologiques hépatiques peuvent être utiles pour rechercher une hépatopathie associée. Tout patient doit également bénéficier de la recherche d’une éventuelle ostéopénie par ostéodensimétrie osseuse, en raison du risque de fractures.

S’agissant de l’intolérance au lactose, le diagnostic peut être posé en effectuant une éviction des produits les plus riches en lactose pendant 2 à 3 semaines, puis, si les symptômes ont disparu, une prudente réintroduction des produits incriminés.


Source : Le Quotidien du Pharmacien: 3319