Pour le syndicat, l’extension prochaine de la vaccination antigrippale par les pharmaciens à l'ensemble du territoire français (voir article « abonné ») est l'une des menaces qui pèsent sur la profession infirmière « Il faut s’opposer à l’élargissement de la vaccination par les pharmaciens. D’autant plus que l’expérimentation est basée sur des chiffres tronqués », affirme le syndicat qui incite ses adhérents à envoyer un courrier aux députés et sénateurs.

Dans ce courrier, le syndicat incrimine le gouvernement qui « a décidé de confier dès l’hiver prochain les vaccins antigrippe à l’ensemble des pharmaciens du territoire sans attendre les résultats de l’expérimentation en cours qui devait durer trois ans ». La FNI n'hésite pas à reprendre les arguments qu'elle avait déjà avancés lors du lancement de l’expérimentation de la vaccination antigrippale en pharmacie : « il existe des problèmes de calcul et de traçabilité des injections vaccinales par les infirmières libérales : un très grand nombre de ces injections ne sont jamais comptabilisées dans les statistiques de couverture vaccinale ». En effet, rappelle la FNI, « en l’absence de facturation, un grand nombre de vaccins réalisés durant les séances de soins infirmiers ne sont jamais comptabilisés ».