L'Agence européenne des médicaments (EMA) a déclaré ce jeudi que les doses de rappel pouvaient être administrées de façon « sûre et efficace » trois mois seulement après la dernière injection, alors que jusqu'ici elle avait recommandé d'attendre six mois.
Si le délai entre la primovaccination (deux doses de Moderna ou Pfizer, une dose de Janssen) a déjà été baissé de 6 à 5 mois en France au moment de l'ouverture de la campagne de rappel à tous les majeurs, l'EMA estime que ce délai peut encore être raccourci. « Les données actuellement disponibles soutiennent l'administration sûre et efficace d'une dose de rappel dès trois mois après la fin de la primovaccination si un intervalle aussi court est souhaitable du point de vue de la santé publique », a en effet indiqué Marco Cavaleri, chef de la stratégie vaccinale de l'EMA. Un changement de position qui s'explique certainement par le contexte épidémique actuel avec une augmentation des cas dans de nombreux pays européens, dont la France.
Dès la fin novembre, le Royaume-Uni avait déjà décidé d'abaisser ce délai à 3 mois. En France, un nouveau changement de doctrine à ce sujet est bien sûr conditionné à l'avis de la Haute Autorité de santé (HAS) qui sera certainement amenée à se prononcer sur cette question dans les prochaines semaines.
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