Les syndicats d’officinaux continuent de s’opposer sur l’effet de la réforme de la rémunération sur l’économie de l’officine.
L’avenant n° 11 à la convention pharmaceutique signé cet été entre l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO) et l’assurance-maladie tient-il ses promesses en matière économique ? L’analyse des syndicats d’officinaux est très différente (voir notre article « abonné »).
Dans son « Point info » de mars, l’USPO explique que, pour la première fois, le chiffre d’affaires et la marge augmentent en février, chiffres d’IMS-Pharmastat à l’appui. « La rémunération augmente de 0,59 % en février 2018 par rapport à février 2017 », observe le syndicat présidé par Gilles Bonnefond. Déjà, pour le mois de janvier, l’USPO affirmait que « grâce à la réforme engagée, l’officine gagne 4,7 millions d'euros lorsque l’on compare la rémunération des unités de janvier 2018 avec celle de décembre 2017 ».
Non-signataire de l’avenant n° 11, la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) estime que l’enjeu n’est pas de savoir si ce texte améliore ou non la situation précédente, mais s’il est suffisant. Et pour le syndicat, la réponse est clairement non. « Sur les deux premiers mois de l’année, la rémunération officinale perd 8,6 millions d’euros alors que l’avenant était censé apporter 12 millions d’euros », souligne son président, Philippe Gaertner, dans un communiqué. Pour lui, il manque donc 20,6 millions d’euros par rapport aux promesses. Dans ce contexte, le président de la FSPF réitère sa demande d’ouverture de nouvelles négociations avec l’État pour corriger les effets de cette dérive pour les deux prochaines années.
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