Vaccins Covid

Moderna réservé aux 30 ans et plus

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Publié le 12/11/2021
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Évaluant la place de la dose de rappel du vaccin anti-Covid de Moderna dans la stratégie française, la Haute Autorité de santé a décidé de repositionner les deux vaccins à ARNm. Elle préconise de vacciner avec Moderna les 30 ans et plus et de privilégier Pfizer pour les moins de 30 ans, que ce soit pour la primovaccination ou le rappel.

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Moderna après 30 ans, Pfizer avant.
Crédit photo : VOISIN/PHANIE

Suspendu du rappel vaccinal dans l’attente du feu vert de l’Agence européenne du médicament (EMA), le vaccin Moderna a obtenu son extension d’autorisation de mise sur le marché, en demi-dose, dans cette indication le 25 octobre dernier. Restait à la Haute Autorité de santé (HAS) à le positionner dans la stratégie vaccinale française. Celle-ci a rendu son avis lundi soir et en a profité pour revoir le positionnement des deux vaccins à ARNm contre le Covid-19, à savoir Comirnaty (de Pfizer-BioNTech) et Spikevax (de Moderna).

S’appuyant sur les dernières données scientifiques, la HAS recommande de vacciner avec Moderna, aussi bien pour la vaccination que pour le rappel, les personnes de 30 ans plus. Elle constate en effet que, même si les deux vaccins à ARNm disponibles sont « sûrs et efficaces », Spikevax apparaît légèrement plus efficace que Comirnaty et qu’il convient donc de l’utiliser à toutes les étapes de la vaccination. Avec une nuance néanmoins. L’étude de pharmaco-épidémiologie EPI-PHARE menée par l’assurance-maladie et l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) confirme l’existence d’un risque très rare de myocardite d’évolution favorable, risque qui est cinq fois moindre avec Comirnaty chez les moins de 30 ans. C’est pourquoi la HAS recommande de privilégier le vaccin de Pfizer dans cette population, tant pour la primovaccination que pour le rappel. Un rappel qu’elle ne préconise toujours pas en population générale à ce stade, « même s’il est probable que celui-ci soit nécessaire ultérieurement ».

Mélanie Mazière

Source : Le Quotidien du Pharmacien