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Deux cas autochtones d'infection par le virus du Nil occidental détectés pour la première fois en Île-de-France

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Publié le 13/08/2025

Moustique
Crédit photo : Biophoto Associates/Science Source/Phanie

Pour la première fois, des cas autochtones de fièvre « West Nile », ou virus du Nil occidental, une maladie transmise par les moustiques, ont été observés en Île-de-France.

Ces deux cas autochtones d'infection par le virus du Nil occidental « ont été détectés chez des personnes résidant en Seine-Saint-Denis. Il s'agit des premières identifications de transmission locale vectorielle du virus du Nil occidental en Île-de-France », confirme l’Agence régionale de santé dans un communiqué. Un peu plus tôt au cours de l’été, Santé publique France avait également fait état de 5 cas autochtones de cette maladie en Provence-Alpes-Côte d'Azur. En 2024, une quarantaine de cas autochtones de virus du Nil occidental avaient même été comptabilisés dans l'Hexagone, mais jamais dans des régions aussi septentrionales que l’Île-de-France.

Contrairement au chikungunya ou à la dengue, ce n'est pas le moustique tigre qui est à l’origine du virus du Nil occidental, mais le genre Culex, bien plus répandu en métropole. De plus, cette maladie n'est pas transmise depuis un humain à l'autre par le moustique, mais depuis un oiseau infecté. L'infection est généralement sans symptôme, mais dans environ un cinquième des cas elle donne lieu à un état grippal. Dans moins de 1 % des cas, de graves complications peuvent même apparaître, entraînant parfois la mort.

Santé publique France continue par ailleurs à suivre chaque semaine l'évolution des cas autochtones de chikungunya en métropole. Ils sont cet été à un niveau particulièrement élevé, après une épidémie à La Réunion qui a facilité l'importation du virus. À la date du 12 août, « 23 épisodes de chikungunya totalisant 115 cas autochtones (avec) 1 à 23 cas par épisode » ont été comptabilisés en métropole, selon Santé publique France, qui précise que 6 de ces épisodes sont clos. Certaines régions, la Bourgogne-Franche-Comté, la Nouvelle-Aquitaine ou le Grand Est ont recensé des cas autochtones de chikungunya pour la première fois cette année. Pour la dengue, 6 foyers ont été recensés depuis le début de la surveillance cette année pour un total de 11 cas autochtones. Concernant enfin les cas importés, on recense, depuis le 1er mai, 914 cas de chikungunya, 746 cas de dengue et 4 cas de Zika.