Autorisée de manière dérogatoire lors du confinement et jusqu’au 10 juillet, la téléconsultation par téléphone est à nouveau prise en charge par l’assurance-maladie, sous certaines conditions, dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire.
Dans le cadre d’un message incitant les « acteurs de l’offre de soins à privilégier de façon massive et rapide les prises en charge à distance », le gouvernement précise que les téléconsultations par téléphone, « c’est-à-dire sans vidéotransmission », sont à nouveau prises en charge par l’assurance-maladie en tiers payant et à 100 %. Une information dévoilée hier par « Le Généraliste », qui a d’abord transité de la Direction générale de l’offre de soins (DGOS) vers les agences régionales de santé (ARS) le 23 octobre, puis vers les syndicats de médecins hier.
Cette mesure dérogatoire s’applique aux Français sans connexion Internet haut débit ou sans terminal permettant une vidéotransmission, aux patients symptomatiques ou testés positifs au Covid-19, aux personnes de plus de 70 ans, aux malades atteints d’une affection de longue durée (ALD) et aux femmes enceintes. Selon les Généralistes-CSMF, un décret est nécessaire pour l’entrée en application de cette mesure, mais « une tolérance » est mise en œuvre dans l’attente de sa publication.
Désinformation médicale
Le cortisol, nouvelle obsession des réseaux sociaux
En réaction au PLFSS
Les entreprises du médicament alertent sur le risque du référencement sélectif
Rappel de lots
Hydrea : un risque de sous-dosage pour les patients qui ouvrent la gélule
Géraldine Noury-Pépion, l’engagement coopératif