Un cas de transmission du virus chikungunya dans l’Hérault, chez une personne qui n’a pas voyagé en zone tropicale dans les quinze derniers jours, a été signalé à l’agence régionale de santé (ARS) d’Occitanie. Il s’agit du second cas autochtone en métropole, après un premier repéré dans le Var, sur la commune de La Crau. « L’état de santé de la personne malade n’inspire pas d’inquiétude », assure l’ARS Occitanie. Pour éviter la propagation du virus, des actions préventives sont menées sur les lieux de contamination présumés à Prades-le-Lez.
Depuis le début de l'année, tous les cas précédents de chikungunya recensés en métropole provenaient de contaminations hors du territoire, essentiellement à La Réunion, frappée depuis plusieurs mois par une épidémie inédite depuis vingt ans de ce virus. Ainsi, en Occitanie, les 59 cas déjà signalés à l’ARS Occitanie depuis le 1er mai étaient importés.
Fièvre d’apparition brutale, douleurs articulaires sévères, conjonctivite, éruptions cutanées… « Les personnes ayant fréquenté la commune de Prades-le-Lez et présentant de tels symptômes depuis début mai sont invitées à consulter leur médecin traitant », indique l’ARS. L’Agence nationale de santé publique (ANSP/SPF) et l’ARS recherchent par ailleurs, dans le voisinage, d’éventuelles personnes malades ainsi que le cas importé à l’origine de la transmission. Les actions de prévention menées actuellement dans la zone fréquentée par la personne malade pourraient également être effectuées dans d’autres lieux de transmission potentiels.
Pharmacologie
Le mécanisme d’action du paracétamol enfin connu
Exercice professionnel
Sérialisation : pourquoi il vaut mieux contacter son LGO pour vérifier sa conformité
Assurance-maladie
Gestion des indus : 81 sanctions en 2024
Exercice professionnel
Pas de tiers payant sans carte Vitale pour certains médicaments : la mesure entre bien en application