Philippe Besset, président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF), a annoncé le 4 juillet que l’arbitrage de Matignon concernant la baisse du plafond de remise des génériques devrait intervenir la semaine prochaine, soit avant le 14 juillet. La décision du Premier ministre déterminera bien sûr de la suite de la mobilisation engagée par les pharmaciens.
Le 3 juillet, un arrêté prolongeant l’application d’un plafond à 40 % pour les remises sur les génériques a été publié au « Journal officiel ». Ce taux, que les syndicats de pharmaciens entendent conserver, sera donc en vigueur jusqu’au 1er août. Qu’en sera-t-il après ? Selon Philippe Besset, les pharmaciens devraient être fixés assez rapidement. « Le ministère de la Santé et celui de l’Économie ne sont pas en phase sur l’atterrissage de ces pourcentages de remise. Il y a à la fois un enjeu industriel et un enjeu pharmaceutique », détaille-t-il. Le président de la FSPF a cependant appris d’une conseillère de Matignon que le dossier serait vite tranché. « Très probablement la semaine prochaine », précise-t-il.
Après la journée de mobilisation du 1er juillet, les syndicats n’ont donc que peu de temps pour tenter de faire entendre leurs revendications sur les remises génériques. La FSPF comme l’USPO conseillent aux pharmaciens de continuer à sensibiliser les élus qu’ils connaissent sur les conséquences qu’aurait cette mesure sur l’économie officinale. « Si la concertation est toujours en cours », rappelle Philippe Besset, c’est bien le gouvernement qui décidera seul du taux qui s’appliquera après le 1er août. « Une fois que l’arbitrage aura été effectué et quelle que soit l’hypothèse retenue, il faudra vivre avec quelque temps, prévient-il. S’il y a besoin de le faire changer, il faudra ensuite interpeller le Parlement et cela ne pourra se faire qu’à l’automne », au moment où le PLFSS sera alors en discussion. En d’autres mots, si l’arbitrage rendu la semaine prochaine par Matignon n’est pas satisfaisant, c’est une mobilisation longue qui devra être maintenue par les pharmaciens s’ils veulent obtenir gain de cause.
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