Dans quelles situations cliniques ?

Publié le 04/10/2012
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Les antibiotiques sont utilisés dans les pyélonéphrites, qui correspondent à des infections des reins (un seul ou les deux) ; des pathologies toujours potentiellement graves.

Un contrôle aussi optimal que possible des facteurs influençant la progression de l’insuffisance rénale (appréciée prioritairement par la valeur du débit de filtration glomérulaire) doit être recherché avec persévérance : équilibre glycémique en cas de diabète, contrôle de la pression artérielle (qui doit être inférieure à 130/80 mmHg), débit de la protéinurie (objectif : moins de 0,5 g/j).

Les bloqueurs du système rénine-angiotensine sont les traitements de choix en ce qui concerne ces deux derniers facteurs ; ils doivent être prescrits en première intention, en commençant par de faibles doses (par la suite, on peut leur associer éventuellement un diurétique thiazidique ou de l’anse, voire en troisième intention un bêtabloquant ou un antagoniste calcique). Outre leurs effets hypotenseurs, ils ont la propriété de diminuer la protéinurie. Il est recommandé de les prescrire non seulement en cas d’hypertension mais aussi lorsqu’il existe une protéinurie supérieure à 0,5 g/24 heures même en l’absence d’hypertension. Il est conseillé d’augmenter progressivement la posologie ainsi que de surveiller la créatininémie et la kaliémie avant le début du traitement et une à deux semaines après.

Les immunosuppresseurs trouvent leurs indications dans la prévention et le traitement du rejet des greffes rénales, ainsi que dans la prise en charge des maladies auti-immunes ayant un impact rénal.


Source : Le Quotidien du Pharmacien: 2949