Si ces médicaments sont tous utilisés, par définition, dans les épisodes dépressifs (obligatoirement en association avec un thymorégulateur dans les formes bipolaires pour éviter le « virage maniaque »), leurs emplois débordent bien au-delà de cette pathologie : troubles obsessionnels-compulsifs ou TOC (fluoxétine, paroxétine, sertraline), qu’ils soient d’ailleurs accompagnés ou non d’une symptomatologie dépressive, le trouble panique (paroxétine, citalopram), l’anxiété généralisée (venlafaxine), certaines douleurs neuropathiques (clomipramine, imipramine, duloxétine et autres inhibiteurs de la recapture de la sérotonine), l’énurésie nocturne de l’enfant (amitriptyline).
Et aussi (parfois hors AMM), dans les troubles des conduites alimentaires (notamment l’anorexie mentale), les toxicomanies, le stress post-traumatique, la migraine, le sevrage tabagique…
Cas des enfants : seuls certains antidépresseurs (fluoxétine, fluvoxamine…) sont autorisés chez les moins de 18 ans, du fait d’un risque suicidaire accru. À cet âge, la prise en charge psychothérapeutique doit toujours être privilégiée.
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