Le premier conseil à donner aux patients est de boire au moins 1,5 l par jour afin d’éviter la stase urinaire et donc de limiter la survenue d’une infection urinaire. Par contre, pour limiter les levers nocturnes qui peuvent être très gênants (et très fatigants pour le patient), il vaut mieux déplacer la prise de boissons à la journée avant 18 heures et limiter les apports hydriques le soir, que ce soit sous forme de tisanes, de soupes…Ensuite, une meilleure hygiène de vie peut être conseillée pour éviter un syndrome métabolique (qui est donc un facteur de risque de l’HBP) et améliorer la symptomatologie de l’HBP. Cela passe par la pratique d’une activité physique régulière et une alimentation plus saine. De plus, les produits stimulant l’urothélium doivent être limités afin de réduire les symptômes urinaires ; il s’agit du tabac, de la caféine, de l’alcool et des épices. Autre règle simple à rappeler, lutter contre la constipation puisqu’elle aggrave la congestion pelvienne.Enfin, dernier conseil et pas de moindres : les patients doivent être prévenus des risques de l’automédication puisque certains médicaments tendent à entraîner une rétention urinaire aiguë en cas d’HBP. Vasoconstricteurs et antihistaminiques notamment sont ainsi à proscrire.
Quels conseils hygiénodiététiques ?
Publié le 19/10/2021
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Source : lequotidiendupharmacien.fr
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