Le prurit anal est une sensation désagréable induisant un besoin de grattage, qui toucherait entre 1 et 5 % de la population (quatre hommes pour une femme), surtout entre 40 et 60 ans. Le prurit peut être dit primaire (ou essentiel ou idiopathique) dans 50 % des cas (sans cause identifiée). Le grattage entretient alors le prurit, générant un cercle vicieux entretenu par le grattage. Le prurit peut aussi être secondaire à une autre pathologie : cause proctologique, infectieuse, dermatologique, tumorale…L’oxyurose est une parasitose intestinale due à des vers blancs ronds (Enterobius vermicularis). Elle est fréquente chez les enfants de 3 à 10 ans, et chez les personnes de leur environnement du fait de sa haute contagiosité. Asymptomatique le plus souvent, elle peut aussi se manifester par un prurit intense, vespéral et qui peut aller jusqu’à perturber le sommeil. Ce prurit s’accompagne parfois de diarrhées ou de douleurs abdominales, d’irritabilité ou de sommeil altéré.La maladie hémorroïdaire (communément appelée « hémorroïdes ») est liée à une dilatation des hémorroïdes (dont le terme se réfère réellement aux coussinets vasculaires du canal anal). Elle est asymptomatique chez 40 % des patients où elle peut provoquer des symptômes de type : saignements anaux (à la fin de la défécation ou visibles sur le papier toilette), suintements anaux, prolapsus hémorroïdaire, prurit anal (20 % des plaintes), douleur de type brûlure. Une personne sur trois déclare avoir souffert au moins une fois de maladie hémorroïdaire.
Quelques définitions
Publié le 09/03/2023
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Source : lequotidiendupharmacien.fr
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