Nepexto (étanercept), un nouveau biosimilaire d’Enbrel, développé par Mylan et son partenaire indien Lupin, arrive sur le marché français. Approuvé par l’Agence européenne du médicament (EMA) en mai 2020 dans les mêmes indications que le médicament d’origine, Nepexto est le 3e biosimilaire d’Enbrel après Benepali de Samsung Bioepis et Erelzi de Sandoz.
L’arrivée de Nepexto sur le marché français est officialisée au « Journal officiel » de ce matin, qui lui attribue un régime de médicament d’exception comme pour les autres spécialités d’étanercept. Il est indiqué dans la polyarthrite rhumatoïde de l'adulte ; dans la spondylarthrite ankylosante, la spondyloarthrite axiale non radiographique et le rhumatisme psoriasique de l'adulte, en cas de réponse insuffisante aux autres traitements de fond classiques ; dans l'arthrite juvénile chez l'enfant de plus de 2 ans ; et dans le psoriasis chez l'adulte et l'enfant de plus de 6 ans en cas d'échec ou de contre-indication aux autres traitements par voie orale.
Nepexto compte trois présentations : un dosage en 25 mg, en boîte de quatre seringues préremplies (276,50 euros) et un dosage en 50 mg, en boîte de quatre seringues préremplies ou de quatre stylos injecteurs préremplis (550,92 euros). Il est pris en charge à 65 % par la Sécurité sociale. Parce qu’il est particulièrement coûteux, Nepexto est un médicament d’exception. Il ne peut pas être prescrit hors AMM et doit faire l’objet d’une ordonnance sécurisée. Sa prescription initiale est hospitalière et son renouvellement est réservé aux spécialistes en rhumatologie, médecine interne, pédiatrie et dermatologie.
D’après les données franciliennes de Santé publique France
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