Dans tous les cas, il est important de rassurer la victime, de l’asseoir ou l’allonger (pour prévenir un sur-accident) et de lui parler. Il ne faut pas lui donner à boire. Il faut rapidement évaluer la blessure afin d’accélérer le délai de prise en charge. Le statut vaccinal de la victime doit être renseigné à chaque fois.
Pour une plaie simple (coupure ou éraflure), il faut nettoyer la plaie avec de l’eau et du savon afin de débarrasser la lésion des souillures, des matières organiques et d’une partie des germes. La plaie est ensuite rincée (au sérum physiologique) et désinfectée. Si nécessaire, un pansement peut être appliqué. Le patient doit être sensibilisé au risque infectieux, afin de reconnaître les signes d’une complication (rougeur, chaleur, inflammation).
Si la victime saigne beaucoup, il faut comprimer la plaie avec une compresse stérile, sans faire un garrot. Une compression à distance peut être nécessaire (compression de l’aine par exemple en cas de blessure à la jambe).
Chez un patient brûlé, si la brûlure est jugée simple (peau rouge, cloque, surface inférieure à la moitié de la paume de la main de la victime), il faut refroidir la zone lésée 5 à 10 minutes sous l’eau (15 minutes à l’eau sans pression), nettoyer (retirer les souillures) puis protéger la brûlure avec un pansement gras. L’application d’un antiseptique pour limiter le risque d’infection est discutée. En présence de cloques, celles-ci ne doivent pas être percées afin de préserver le milieu stérile. La douleur peut être soulagée par la prise de paracétamol. En cas de brûlure grave, il faut refroidir le plus tôt possible et prévenir les secours (ou orienter vers un service hospitalier d’urgence).
Dans le cas d’une brûlure cutanée par les UV (coup de soleil), la présence de signes de coup de chaleur (forte fièvre, vomissement, convulsions) nécessite une prise en charge médicale en urgence.
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