Les deux dernières solutions viscoélastiques d’acide hyaluronique à avoir échappé au déremboursement, Arthrum et Osténil, seront finalement déremboursées à partir du 1er décembre 2017.
Arthrum et Osténil sont les deux seuls des 10 dispositifs médicaux à base d’acide hyaluronique à avoir bénéficié d’une prolongation de leur remboursement au-delà du 1er juin 2017. Tous les autres dispositifs médicaux d'acide hyaluronique ont été déremboursés à cette date. Ce traitement d’exception concernant Arthrum et Osténil découle d’une ordonnance prise le 24 mai par le Conseil d’État qui, après un recours de leurs fabricants, a pris en considération le préjudice économique que cette décision entraînait pour les laboratoires concernés (voir notre article « abonné »).
Mais récemment, le juge des référés a décidé de suivre la requête déposée par le ministère de la Santé pour mettre fin à cette situation, bien que le Conseil d'État n'ait pas encore statué sur le fond de l’affaire. Ainsi, à compter du 1er décembre 2017, plus aucune solution injectable viscoélastique d'acide hyaluronique ne sera remboursable en France, quel que soit son statut (médicament ou dispositif médical). En effet, c'est à partir du 1er décembre 2017 qu’Hyalgan, qui, lui, est un médicament et non pas un dispositif médical à base d'acide hyaluronique, sera également déremboursé.
Étude Epi-phare
Méningiomes et progestatifs : les prescriptions s’effondrent, les cas de méningiome aussi
Avis de la HAS
Un deuxième vaccin contre le chikungunya ? La France devra attendre
Pharmacovigilance
Existe-t-il un risque de cancer de la vessie avec les glifozines ?
Bilan 2024 de Cyclamed
Médicaments non utilisés : un taux de collecte record, porté par l’éco-responsabilité