Une iatrogénie réduite

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Publié le 18/06/2018
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Réactions aiguës. L’usage de cannabinoïdes peut induire des troubles psychiques et mnésiques Une faible réduction de l’activité psychomotrice persiste jusqu'à 24 heures après l'administration de THC. Son également décrits : sécheresse de la bouche, myorelaxation, tachycardie, hypotension orthostatique avec vertiges, céphalées. Ces effets cèdent à la poursuite du traitement. Étant dose-dépendants, il est conseillé d’augmenter progressivement la posologie.

Usage chronique. La survenue d'une tolérance s’observe pour les effets psychiques et psychomoteurs, les effets cardio-circulatoires et hormonaux. L’usage médical du cannabis ou de dérivés ne risque pas plus d’induire de dépendance que celui d’un opioïde. Les symptômes de sevrage repérés chez le sujet devenu dépendant (nervosité, salivation, troubles digestifs, anxiété, etc.) ne sont pas décrits en cas de sevrage chez un patient traité à long terme dans un cadre médical mais, par précaution, l’arrêt doit être progressif. L'apparition de signes d’allure psychotique pourrait éventuellement être observée chez des sujets vulnérables à l’action psychoactive du THC.


Source : Le Quotidien du Pharmacien: 3445