La ligne pectinée sépare les hémorroïdes internes situées dans l’espace sous-muqueux, des hémorroïdes externes situées dans l’espace sous-cutané. La position des hémorroïdes entre la muqueuse anale et le muscle sphincter anal fait de cet endroit une région très exposée aux inflammations.
La théorie circulatoire fait intervenir des perturbations d'origine vasculaire qui submergent les capacités d’adaptation du tissu hémorroïdaire. Il se produit une augmentation du débit de l'artère hémorroïdaire supérieure suite à une poussée congestive, et une thrombose ou un prolapsus peut apparaître. Il n’existe cependant aucun lien entre les varices des membres inférieurs et les hémorroïdes.
La théorie mécanique met en jeu le relâchement puis la rupture du tissu de soutien qui provoque un glissement progressif du revêtement du canal anal. Le tissu qui supporte la structure hémorroïdaire s'altère avec l'âge, entraînant une laxité des moyens de fixation et une mobilité anormale des hémorroïdes. Lors d'efforts prolongés ou excessifs pendant la défécation, des forces de cisaillement étirent et fragmentent le tissu de soutien. Il se produit alors une strangulation des vaisseaux à l'origine de manifestations œdémateuses hémorragiques. Au maximum les tissus de soutien peuvent se rompre et la structure hémorroïdaire est prolabée en permanence.
Article précédent
Quelques définitions
Article suivant
Les produits conseils
Les mots du conseil
Quelques définitions
Un peu de physiopathologie
Les produits conseils
Autour de l’ordonnance
Diabète de type 2 : recommandations actualisées pour une offre thérapeutique étoffée
Formation
L’IGAS propose de remplacer l’obligation de DPC par…
Une enquête de l’ANEPF
Formation initiale : le cursus pharmaceutique doit-il évoluer ?
Rémunération
ROSP qualité : plus que deux semaines pour s’autoévaluer !