L’approche diagnostique est d’abord fondée sur les données de l’interrogatoire : depuis quand (céphalées récentes ou chroniques) ? Avez-vous déjà eu ce type de mal de tête ? Comment a débuté la dernière céphalée (en quelques secondes, minutes ou heures) ? Comment la douleur a-t-elle évolué depuis son installation (amélioration, aggravation, exacerbations avec répits) ?
L’examen clinique général recherche des anomalies (pression artérielle, température, auscultation cardiaque…) pouvant orienter vers tels ou tels examens complémentaires. L’examen neurologique recherche un trouble de conscience, un syndrome méningé, un déficit neurologique…
L’examen neuro-ophtalmologique est essentiel, avec recherche d’une anomalie du champ visuel, d’une paralysie oculomotrice…
Peuvent s’y ajouter, une ponction lombaire, un scanner cérébral, un bilan biologique (vitesse de sédimentation, protéine C-réactive, carboxyhémoglobine…), un angio-IRM, un écho-doppler cervical et transcrânien (pour identifier une éventuelle dissection artérielle).
Article suivant
Les questions à l’officine
Chez le médecin
Les questions à l’officine
Les traitements
Les mots du client
Rappel physiopathologique
Autour de l’ordonnance
Diabète de type 2 : recommandations actualisées pour une offre thérapeutique étoffée
Formation
L’IGAS propose de remplacer l’obligation de DPC par…
Une enquête de l’ANEPF
Formation initiale : le cursus pharmaceutique doit-il évoluer ?
Rémunération
ROSP qualité : plus que deux semaines pour s’autoévaluer !