Autres stratégies thérapeutiques

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Publié le 04/11/2019
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La greffe d’îlots de Langerhans dans le foie peut être un recours chez des patients diabétiques depuis plusieurs années dont la maladie n’est plus équilibrée par l’insulinothérapie. Injectées dans la veine hépatique, les cellules se fixent dans cet organe où elles produisent de l’insuline mais cette stratégie requiert un traitement immunosuppresseur indéfini, impose une surveillance régulière pour éviter le rejet et est limitée par le nombre de donneurs. Elle s’associe souvent à une greffe de rein chez un sujet en insuffisance rénale terminale.

Geste chirurgical et médical lourd, la greffe de pancréas s’envisage dans les cas extrêmes : environ 70 transplantations sont effectuées chaque année en France.

Immunothérapie. Des approches immunothérapeutiques pourraient enrayer la maladie : des chercheurs travaillent à une sorte d’anti-vaccination préventive, destinée à des personnes asymptomatiques, permettant au système immunitaire de tolérer les antigènes-cibles des cellules ß. Chez les patients symptomatiques, des études cliniques testent des anticorps monoclonaux dirigés contre différentes molécules participant à la réaction auto-immune.

Thérapie cellulaire. La greffe de cellules ß "classique" est réalisée à partir de cellules provenant de donneurs avec risque de rejet et prise d’immunosuppresseurs au long cours. La reprogrammation de cellules pluripotentes du patient en cellules ß pourrait permettre de produire à l’infini des cellules ß compatibles mais ne résout pas le problème auto-immun de la maladie.


Source : Le Quotidien du Pharmacien: 3554